Galerie Franchetti à la Ca' d'Oro Réservation de billets

La Ca 'd'Oro à Venise est une ancienne résidence noble construite en 1400. Ce bâtiment, qui considéré d’un point de vue architectural est l'un des joyaux de l'architecture gothique vénitienne, abrite aujourd'hui la Galerie d'art Franchetti.

La collection d'art contient des peintures de l'école vénitienne de peintres célèbres, parmi eux le San Sébastien de Andrea Mantegna, des œuvres de l’école de toscane et de l’école flamande, de magnifiques statues de bronze et sculptures de la Renaissance. La collection a été donnée à l'État par le baron Giorgio Franchetti qui acheta l'impressionnant palais abritant la galerie en 1894.

Les Palais véntiens: le merveilles d’Italie

La Ca’d’Oro est un célèbre palais situé à Venise, situé dans le Sestiere di Cannaregio, qui donne sur Canal Grande. À partir de 1927 il a été aménagé en musée comme siège de la Galleria Franchetti. En 1412 fut acquise par le marchand vénitien Marino Contarini une grande zone près de Santa Sofia, comprenant aussi la construction de la Domus Magna, la Ca’d’Oro dérive de la restructuration de cette usine autour de 1421.

Après la mort du marchand Contarini, survenue en 1421, la propriété fut divisée entre les filles de ce dernier en provoquant toute une série de passages de propriété et de restructurations en alteran la physionome spécialement à l’intérieur du palais. Autour du XIXe siècle, sur demande du propriétaire de l’époque, Alessandro Trubetzkoi, le palais fut soumis à une restructuration et ce fut Giovan Battista Meduna qui fut chargé des modifications de la façade de la demeure. En 1894, la Ca’ d’Oro fut acquise par le baron Giorgio Franchetti qui voulait actualiser une restauration physiologique telle à reporter le palais pour avoir un aspect du Quattrocento. Dès le départ le but du bâtiment était d’y héberger la propre collection d’art et de la rendre accessible au public.

Les intérieurs et le Musée de la Galerie Franchetti à Venise

La dénomination prend origine du fait que la façade du palais était recouverte d’or, de la sorte à être un des maximums exemples du gothique vénitien fleurissant. Dans l’aspect extérieur il présente beaucoup d’éléments de contact avec le Palais Ducal. À l’intérieur le palais a une forme en C qui se développe autour d’une cour découverte, au centre de laquelle est positionnée une balustrade de protection fermée autour du tour d’un puit, appelé “vera di pozzo”. Réalisé entièrement en marco broccatello de Vérone, oeuvre de Giovanni et Bartolomeo Bono autour de 1427 lequel sculpta sur les trois côtés les allégories féminines de la justice, de la forteresse et de la charité. Aux loges de la façade correspondent l’intérieur des longs salons qui traversent le bâtiment.: typique des palais vénitiens. Pendant les travaux entrepris par Giorgio Franchetti fut réalisé un sol médiéval des églises de la lagune vénitienne comme la Basilique Saint Marc à Venise. Giorgio Franchetti dessina personnellement les géométries des représentants dans la décoration s’engagea  dans sa réalisation en choisissant de ne pas utiliser les matèriaux classiques comme le marbre et les pierres mais d’utiliser les matériaux les plus précieux comme le serpentin, ecc.

La Galerie Franchetti possède la collection d’art privée recueillie par Giorgio Franchetti au cours de sa vie. À l’occasion de l’ouverture du musée furent données des oeuvres appartenant aux collections d’état dont font partie des peintures vénitiennes et flamandes, des bronzes et des sculptures. Certaines oeuvres de grande importance conservées dans la Galerie Franchetti sont le Saint Sébastien d’Andrea Mantegna, la Judith de Tiziano, la Vénus endormie de Paris Bordone et les fresques de Giorgione, provenant du Fondaco de Venise, un palais situé dans le Sestiere de San Marco, adjacent au Pont du Rialto. En plus de cette exposition de chefs d’oeuvre, le Palais possède de nombreux laboratoires dédiés à la conservation et à la restauration.

Les chefs d’oeuvre de la Galerie Franchetti

La Galerie Franchetti conserve un des plus importants tableaux de la peinture italienne: le Saint Sébastien d’Andrea Mantegna. Andrea Mantegna nacquit en 1431 à l’Île de Carturo dans la province de Padoue. Sa première formation se déroule dans l’atelier de Francesco Squarcione, personnage passionné d’archéologie classique. Mantegna eut la possibilité de développer une importante connaissance de l’art antique qui fut déterminante pour son affirmation dans le domaine artistique. En 1222, le milieu de Padoue devint fondamental pour la formation de Mantegna. La ville est, en effet, siège de l’université où sont enseignées les l’aristotélisme et l’antiquité classique avec la présence d’artistes tels Paolo Uccello, Filippo Lippi, Andrea del Castagno et Donatello. Entre 1459 et 1460 il accepta l’invitation de Ludovic Gonzague de partir pour Mantoue où il restera jusqu’à la fin de sa vie, ormis quelques voyages culturels. La technique utilisée pour peindre le Saint Sébastien est la détrempe à colle sur toile: celle-ci se prépare facilement en mélangeant des pigments de couleur avec de la gélatine dissoue dans de l’eau chaude. La caractéristique positive de cette technique est la présence d’une grande luminosité, mais malheureusement la matière reste fragile et sujet à des changements de couleur en phase de séchage.

La peinture représente le saint romain d’origine française vénéré comme martyr de l’Église catholique comme protecteur d’épidémie transpersé par des flèches.

La peinture est identifiable parmi les oeuvres restées dans l’atelier du peinture jusqu’à sa mort en 1506. L’auteur s’était déjà consacré à la représentation de Saint Sébastien: une première oeuvre peinte en pleine jeunesse aujourd’hui conservées au Kunsthistorisches Museum de Vienne, l’autre peinte en âge plus mûr conservé au Louvre. La peinture en question se trouvait dans l’atelier de l’artiste comme la peinture “ Christ mort”. Il fut probablement acquis par la cardinal Gonzague. À différence des deux oeuvres précédentes, le Saint Sébastien conservé à Venise est une oeuvre intense, expressive et sûrement tourmentée, la classicité laisse la place au drame de la souffrance. Le Saint est représenté à demi-nu, sur un fond neutre de couleur noire à l’intérieur d’un faux cadre où sont pendues deux files de perles de verre et de corail. Le corps lié domine toute la scène avec le visage partiellement dans l’ombre et le regard souffrant. De nombreux détails offrent à la scène un sens de mouvement à la figure: les cheveux du jeune Saint Sébastien, la position inclinée et le drapée du vêtement qui se divise en deux draps flottant aux extrémités.